Regard sur soi, délires partagés
Après "regard sur soi, sensualité partagée", il était un peu difficile de rebondir et de reprendre le cours de ce blog. C'est finalement mon homme qui me donne l'occasion de poursuivre mes écrits.
Les larmes passées, nous avons pu discuter et j'ai découvert avec stupeur (et tremblement) à quel point ma spontanéité pouvait perturber. Prise dans mon tourbillon de changements, j'ai la facheuse habitude de laisser parler mes envies. Et les photos fusent au moindre coup de tête : une balade champêtre, hop une photo ; un essayage de vêtement dans une cabine, hop une photo ; un courrier à déposer à la poste, hop une photo d'exhib ; de nouveaux sous-vêtements, hop des photos sous toutes les coutures... Point besoin d'être accompagnée, je m'éclate toute seule comme une gosse...non, comme une adulescente que je suis.
Je n'ai pas pensé un seul instant que pour un esprit cartésien comme le sien, mon emportement puisse être vécu comme une agression. Il va donc me falloir apprendre à partager mes délires, ou tout au moins à les anticiper un minimum pour rétablir l'harmonie dans notre couple. L'impulsive qui sommeille en moi va devoir se réfreiner un peu. Car oui, je suis impulsive, spontanée, emportée, irréfléchie...appellez cela comme vous voudrez.
Un peu comme ce jour où, triant de vieux cartons de vêtements, je suis tombée sur cette marinière rapportée de Russie. Ni une, ni deux, je filais sous la douche pour un petit délire à ma façon (d'ailleurs pour les plus attentifs vous apercevrez la télécommande de l'appareil photo dans ma main... à condition de lâcher le reste des photos des yeux) : Sous la douche.
"Le talent s'exprime souvent dans la spontanéité de l'imprévu"
Marc Levy