Ejaculation buccale
Finies les présentations courtoises, aujourd'hui j'éjacule soudain ["Ecrire, trouver le mot, c'est éjaculer soudain." Pascal Quignard] sur un sujet brûlant.
Longtemps pratiqué, mais raremant apprécié, cet acte charnel est finalement tombé en désuétude lorsque j'ai rencontré mon mari voilà 13 ans. 13 années d'abstinence qui se sont naturellement instaurées au sein de notre couple. Car si je prends un plaisir non dissimulé à la fellation, sentir le sperme de mon partenaire s'éjecter au fond de ma gorge a toujours provoqué chez moi des haut-le-coeur.
Et voilà quelques jours, un billet de Sensual Pleasure narrant les supplices d'Alice, m'a donné à réfléchir. Pourquoi refuser ce plaisir, qui semble si intense pour la gente masculine, à l'homme de ma vie ? Quand bien même il n'aurait pas bu de jus d'ananas. ;)
Entre "Plaisir non partagé n'est plaisir qu'à moitié" et "donner du plaisir à l'autre c'est aussi parfois faire abstraction de son plaisir à soi" (dixit Comme Une Image), j'ai donc choisi hier soir, de me lâcher, ou plutôt de laisser mon tendre se lâcher dans ma bouche. Ah, ah, je vois d'ici le sourire malicieux de ces Messieurs, heureux de m'avoir convaincue.
Sachez pourtant, Messieurs, que malgré le plaisir certain que j'ai ressenti à offrir ce présent à mon Mikaël, la nausée n'était toujours pas loin. Alors, si l'un ou l'une d'entre vous connait l'astuce pour que je puisse ne garder que le plaisir et oublier les désagréments, je suis toute ouïe !
Vous comprendrez que vu mon abstinence, je n'ai pas de photo d'éjaculation buccale pour illustrer cet article.